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En cette fin d’année, les touristes ne se bousculent pas dans la cité sourdine. Dans les lieux d’hébergement, les réservations sont en chute.
Avec la crise sanitaire et malgré la levée partielle du confinement, le secteur de l’hébergement reste très touché en cette période des fêtes de fin d’année.
Du côté de La clef Decamp, société d’hébergement implantée à Villedieu depuis 2015 et qui compte dix-neuf gîtes en Normandie, Loire-Atlantique et Somme, les réservations ne se bousculent pas pour Noël
« D’habitude c’est une période très prisée de notre clientèle et nous sommes complets très tôt dans l’année, indique la gérante Jennifer Decamp. À ce jour, la moitié de nos gîtes restent vides. À cause du virus, les personnes ont renoncé à se regrouper pour ce réveillon traditionnellement familial. On espère encore avoir des réservations de dernière minute, même si cela est toujours plus difficile à gérer pour notre personnel. »
La tendance est meilleure pour la deuxième semaine de vacances. » Là, nous affichons complet et une bonne moitié de nos clients avaient réservé depuis longtemps. Nous sommes favorisés par notre concept. En cette période particulière, la clientèle se tourne davantage vers les sites d’hébergement où elle peut cuisiner. » La Clef Decamp emploie dix salariés et dix prestataires, dont une partie est actuellement en chômage partiel. « Les réservations sont anecdotiques » . La situation est quasi similaire pour l’hôtel Le Fruitier. Alors que l’établissement compte 51 chambres, Nathalie Lebargy, la directrice, annonce une fréquentation anormalement calme, allant de deux à dix chambres occupées par jour. Nous avons eu des annulations à cause de la fermeture de la piscine et de l’espace bien-être de notre annexe du domaine des Chevaliers, compris dans les offre1 initiales, confie la directrice. La période entre Noël et le jour de I’ An est en général la plus porteuse. Mais à ce jour, les réservations y sont anecdotiques. C’est une situation catastrophique. »